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Discographie Vidala

Le 1er album de VIDALA est sorti en 2015, produit par le label indépendant C’est Pas Des Manières. Il contient 13 titres :

  • Te recuerdo Amanda (Víctor Jara - Chili)

  • Los hermanos (Atahualpa Yupanqui / Pablo del Cerro - Argentine)

  • Alfonsina y el mar (Félix Luna / Ariel Ramírez - Argentine)

  • El poeta (Atahualpa Yupanqui - Argentine)

  • El payandé (Vicente Holguín - Colombie / Luis E. Albertini - Pérou)

  • Como un pájaro libre (Adela Gleijer / Diana Reches - Uruguay)

  • A desalambrar (Daniel Viglietti - Uruguay)

  • Punay (Atahualpa Yupanqui - Argentine)  

  • Llegó con tres heridas (Miguel Hernández - Espagne /Joan Manuel Serrat)

  • Dos gardenias (Isolina Carrillo - Cuba)

  • De colores (traditionnel)

  • Gracias a la vida (Violeta Parra - Chili)

  • Vidala para mi sombra (Julio Santos Espinosa - Argentine)  

Le livret a fait l’objet d’un travail de traduction en français particulièrement minutieux avec la complicité de plusieurs personnalités des différents pays et cultures abordés afin de préserver le sens et l’intention de chaque mot des auteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 2ème album "Cantando al sol" verra le jour le 12 février 2021 (production C'est Pas Des Manières / Inouîe Distribution)

Le choix du répertoire de « Cantando al sol » s’est fait naturellement, tant les thèmes développés dans la Nueva Canción résonnent aujourd’hui complètement avec la situation que nous vivons au 21ème siècle. Ainsi plus que jamais l’économie induit une société de plus en plus inégalitaire quant à la répartition des richesses que cela soit socialement ou géographiquement. La planète n’a jamais été aussi mal menée, hypothéquant ainsi le futur des prochaines générations, et les tentations autoritaires se sont dramatiquement développées ces dernières années dans de nombreux pays, remettant en cause les droits fondamentaux, l’éducation, la culture et les droits de l’homme.

Le travail de Vidala, dans ce nouvel album, s’est aussi fait autour de la place des femmes dans les combats pour les droits fondamentaux. Ainsi à travers la mise en musique d’un poème d’Alfonsina Storni, décédée en 1938 bien avant les débuts du mouvement, on peut percevoir le féminisme, et la notion d’égalité et de spécificité des genres présentes dans les chansons et le mouvement, mais aussi, Chabuca Granda (Pérou), ou Violeta Parra (Chili) ou encore María Elena Walsh (Argentine), qui à travers leurs chansons ont donné une place décisive aux femmes dans l’art, la culture, l’engament politique et le combat pour la démocratie en Amérique Latine.

Le travail musical de Vidala repose sur une interprétation ainsi que des arrangements musicaux personnels des chansons présentées dans l’album « Cantando al sol ». Ainsi, si le fond des formes musicales traditionnelles est bien là, les arrangements nous permettent de mélanger un rythme de chacarera avec un bembé cubain (La Maza), ou encore d’interpréter « La Vidala del Adiós » d’Atahualpa Yupanqui de manière très moderne avec des guitares au bootle neck et des percussions résolument figuratives (bols, cymbales, bruitages), ou encore de s’approprier une chanson de Violeta Parra avec une harmonisation personnelle et originale (« Arriba quemando el sol »), ou de rebondir sur le texte « Manifiesto »  de Víctor Jara, par un texte en Français (Nueva Canción).

Polyrythmies, explorations harmoniques et développements mélodiques autour des thèmes originaux des chansons, tout en restant au plus près du sens et de l’émotion que nous ont transmis les auteurs reste la base du travail musical et de l’interprétation dans l’album « Cantando al sol » qui tire son nom d’une chanson de María Elena Walsh : « Como la cigarra ».

Mention photographe : © Hessen

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