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  • Photo du rédacteurThierry Rollet

« Solo le pido a Dios », chanson inédite du prochain album de Vidala ! #4


En attendant de retrouver enfin le chemin de la scène (9 juin à Chambéry), nous vous dévoilerons progressivement en images quelques nouvelles chansons encore en chantier du prochain album de VIDALA à venir à l'automne 2020 filmées lors de notre première résidence de création à l'Auditorium de Villefranche. C'est également pour nous l'occasion de vous en présenter plus largement les auteurs, les propos et de partager ainsi plus encore ces oeuvres de la "Nueva Cancion" d'Amérique Latine. Et pour vous accompagner dans ce week-end de pont ensoleillé, prolongé et déconfiné, 4ème rendez-vous de cette série, un hymne universel à la paix et à la justice social, à chanter en chœur et avec cœur :

Solo le pido a Dios

León Gieco (1951/ ) - Compositeur argentin

Succès mondial du chanteur de rock argentin León Gieco, né en 1951 dans la province de Santa Fe en Argentine. Ecrite en 1978 au moment des velléités guerrières entre les dictatures argentine et chilienne de Videla et Pinochet, sur des revendications territoriales dans l’archipel de La Terre de Feu et du canal du Beagle, « Solo le pido a Diós », chanson contre la guerre fut censurée dans un premier temps par la dictature argentine. En février 1982, León Gieco interprétera « Solo le pido a Dios » sur la scène de l’Opéra de Buenos Aires en duo avec la grande chanteuse de la Nueva Canción argentine, Mercedes Sosa, de retour de son exil forcé de quatre années, mais écœuré par la récupération de sa chanson en 1982 par la dictature militaire argentine après la défaite de la guerre des Malouines contre le Royaume Uni, León Gieco, refusera de la chanter jusqu’en 1985. Depuis lors, « Solo le pido a Dios » n’a cessé d’être reprise comme un véritable hymne à la paix et à la justice sociale, par les plus grandes figures internationales comme Mercedes Sosa, Bruce Springsteen, Pete Seeger ou le chanteur catalan Joan Manuel Serrat.

« Ce que je demande à dieu, de León Gieco, c'est la chanson qui ne passera jamais de mode; c'est un sujet habituel et pour toujours, et un succès international avec des paroles dont nous devons tous nous souvenir , surtout quand elles disent : ce que je demande à Dieu c'est que la guerre ne m’indiffère jamais. Dans les guerres tout le monde perd. Qu'est-ce qui est arrivé dans celle des Malouines, au Viêt-Nam, en Irak ? Dans tout conflit il n'y a pas de vainqueurs, ni de vaincus; tout le monde perd. »

Mercedes Sosa

Solo le pido a Dios


Solo le pido a Dios

Que el dolor no me sea indiferente

Que la reseca muerte no me encuentre

Vacía y sola sin haber hecho lo suficiente

Solo le pido a Dios

Que lo injusto no me sea indiferente

Que no me abofeteen la otra mejilla

Después que una garra me arañó esta suerte

Solo le pido a Dios

Que la guerra no me sea indiferente

Es un monstruo grande y pisa fuerte

Toda la pobre inocencia de la gente

Es un monstruo grande y pisa fuerte

Toda la pobre inocencia de la gente

Solo le pido a Dios

Que el engaño no me sea indiferente

Si un traidor puede más que unos cuantos

Que esos cuantos no lo olviden fácilmente

Solo le pido a Dios

Que el futuro no me sea indiferente

Desahuciado está el que tiene que marchar

A vivir una cultura diferente

Solo le pido a Dios

Que la guerra no me sea indiferente

Es un monstruo grande y pisa fuerte

Toda la pobre inocencia de la gente

Es un monstruo grande y pisa fuerte

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Je demande seulement à Dieu

Que la douleur ne me soit pas indifférente,

Qu’une mort brutale ne vienne me cueillir

Vide et seule, avant que je n’aie pu faire

ce qu’il me restait encore à faire.

Je demande seulement à Dieu

Que l'injustice ne me soit pas indifférente,

Que l'on ne me gifle pas l'autre joue,

Après avoir subi la meurtrissure de la griffure.

Je demande seulement à Dieu

Que la guerre ne me soit pas indifférente,

C'est un monstre énorme qui écrase lourdement

La pauvre innocence des gens

C'est un monstre énorme qui écrase lourdement

La pauvre innocence des gens

Je demande seulement à Dieu

Que le mensonge ne me soit pas indifférent,

Si un traître peut plus que quelques-uns,

Que ces quelques-uns sachent s’en souvenir

Je demande seulement à Dieu

Que le futur ne me soit pas indifférent,

Il est perdu celui qui doit partir ailleurs

Pour vivre une culture différente.

Je demande seulement à Dieu

Que la guerre ne me soit pas indifférente,

C'est un monstre énorme qui écrase lourdement

La pauvre innocence des gens.

C'est un monstre énorme qui écrase lourdement

La pauvre innocence des gens.

Traduction : Marie Bordes

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